IMC et impédancemétrie : les exploiter lors de traitements physio-esthétiques

IMC et impédancemétrie : les exploiter lors de traitements physio-esthétiques

L’IMC (Indice de Masse Corporelle) et l’impédancemétrie sont deux indicateurs qui, intégrés dans le bilan-diagnostic du traitement de la silhouette, facilitent le choix des technologies à utiliser parmi les divers traitements physio-esthétiques. Encore faut-il les utiliser à bon escient ! Pour ce faire, il est intéressant de les définir et de rappeler leurs intérêts.

L’IMC, un indicateur sujet à interprétation

L’IMC, ou Indice de Masse Corporelle (en anglais BMI, Body Mass Index), est une échelle qui permet d’estimer rapidement le volume de la silhouette, c’est-à-dire la corpulence d’une personne. Cet indice a été validé par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) afin d’évaluer les éventuels risques pour la santé.

Son calcul est simple, et la formule est la même quel que soit le sexe : le poids divisé par la taille au carré. (POIDS / TAILLE2)

Exemple : Poids = 60 kg et Taille = 1,68 m

Calcul de la taille au carrée : 1,68 X 1,68 = 2,8224

Division du poids par le résultat ci-dessus obtenu : 60 divisé par 2,8224 = 21,26

Comment interpréter ce résultat ?

Selon la définition de l’OMS, les valeurs de 18 à 25 sont considérées comme représentant un IMC « normal ».

Voici ci-dessous les interprétations IMC de référence :

 

Interprétation de l’IMC

 

 

IMC (kg m2)

 

Interprétation

Moins de 16,5

 

Dénutrition ou anorexie

16,5 à 18,5

 

Maigreur

18,5 à 25

 

Poids normal

25 à 30

 

Surpoids

30 à 35

 

Obésité modérée

35 à 40

 

Obésité sévère

Plus de 40

 

Obésité morbide ou massive


Toutefois quelques réserves sont à observer : l’IMC est un indicateur mais ne constitue pas une donnée absolue ! Par exemple, certains sportifs et culturistes ont un IMC supérieur à 25 sans que cela pose de problème pour leur santé. De plus, certaines personnes, par leur morphologie, peuvent faire varier l’IMC de « bonne forme ».

Par exemple, une personne peut être trapue sans être grasse. Et une autre longiligne mais avoir une masse graisseuse trop importante. L’IMC n’est donc pas le bon indice pour détecter l’obésité. En revanche, cet indice est un véritable outil de dialogue entre le praticien et le patient. Un IMC élevé permet d’accompagner la prise en charge de ce patient par des traitements adaptés.

L’impédancemétrie pour mieux connaître la composition corporelle

L’impédancemétrie permet une mesure simple et rapide de la résistance des tissus du corps humain par l’utilisation d’un courant électrique de faible intensité. Ce courant est appliqué par des électrodes posées sur la peau et la mesure est basée sur la résistance des tissus à ce courant (Loi d’Olm). Chaque instrument de mesure propose un protocole qui lui est propre. Sans incidence sur l’organisme, cette mesure permet de déterminer la composition corporelle d’une personne, c’est-à-dire la quantité d’eau, de graisse et de muscle, présents en densité et en proportion très différentes.

Par exemple :

·        L’eau peut représenter 60 à 70% de la composition totale (40% intra cellulaire et 20% extra cellulaire).

·        La masse grasse peut représenter entre 10 et 25% chez l’homme, et entre 15 et 30% chez la femme).

Une masse grasse trop importante peut entrainer des troubles cardiovasculaires. Cette mesure de l’impédancemétrie est interprétée selon l’âge, le poids, la taille et le sexe du sujet.

En pratique :

Le bilan-diagnostic constitue la première étape dans la prise en charge d’un traitement de la silhouette en physio-esthétique. Dans cette démarche, l’IMC et l’impédancemétrie complètent le constat visuel et palpatoire du professionnel. Ces indicateurs seront une aide aux choix des technologies à privilégier. Les techniques choisies et utilisées ont pour mission de répondre aux problématiques listées à l’occasion de ce bilan.

Par exemple :

·        Une masse musculaire trop basse, nous permettra d’inclure des séances de teslathérapie dans le traitement proposé.

·        Une masse graisseuse trop importante sera traitée efficacement grâce à la Cryoback.

·        Un déséquilibre de masse hydrique sera amélioré grâce à la tecarthérapie Winback et la pressothérapie dynamique GMOVE-SUIT.

·        Un IMC trop élevé trouvera une réponse dans la combinaison des technologies Cryoback et teslathérapie.

Remarque :
 les indicateurs, IMC et impédancemétrie évolueront en fonction des résultats obtenus par la combinaison des technologies de traitements (técarthérapie Winback, Cryoback, Pressothérapie…).

Ainsi, IMC et impédancemétrie sont utiles pour le bilan-diagnostic avant le traitement, pour le suivi ainsi que le choix des technologies pendant le traitement et pour l’évaluation des résultats en fin de traitement.

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