Les effets de la cryothérapie contre la sclérose en plaque

La sclérose en plaque est une maladie inflammatoire auto-immune chronique et dégénérative, qui attaque le système nerveux central. Elle se caractérise par des symptômes variés dont l’intensité et les modes d’apparition peuvent fluctuer.  Les affections sont multiples : perte de force musculaire, spasmes musculaires, douleurs, troubles de l’équilibre, anomalies sensorielles (en particulier troubles de la vision), fatigue. Si certains facteurs comme la chaleur peuvent aggraver les symptômes de la sclérose en plaque, il a en revanche été prouvé que la diminution de la température corporelle induite par une exposition au froid optimise la transmission nerveuse. La cryothérapie peut ainsi être préconisée dans certains cas de SEP.

Les bénéfices de l’exposition au froid 

Lorsque le corps est exposé à de fortes chaleurs, celui-ci régule sa température grâce à la transpiration, provoquant une perte importante de minéraux et freinant ainsi la conduction nerveuse, déjà impactée par la maladie. A l’inverse, des études ont démontré que la diminution de la température du corps due à la cryothérapie pouvait avoir des effets positifs sur les symptômes de la sclérose en plaque. Le choc thermique entraînant un effet anti-inflammatoire global permet de diminuer l’évolution par poussée inflammatoire de la maladie.

On retrouve parmi les évolutions constatées :

-       Une diminution de la spasticité

-       Une amélioration des fonctions motrices et de l’équilibre

-       Une amélioration de l’acuité visuelle

-       Une diminution prolongée de la douleur et de l’état de fatigue

Pour une efficacité optimale, il est recommandé d’avoir recours à la cryothérapie une à deux fois par an à raison de séances quotidiennes sur une durée variant de 2 à 3 semaines. Le traitement ne peut se substituer aux autres thérapies en cours et doit être associé à des exercices de rééducation afin de prévenir la dégradation des symptômes et améliorer l’état général du patient.