Comment traiter les lésions musculo-squelettiques lors de la phase aigüe ? Cette question revêt une importance cruciale, tant les 48h qui suivent la lésion sont importantes dans le processus de guérison. Le protocole RICE et ses évolutions (PRICE, POLICE) est actuellement le process le plus répandu, mais la thermothérapie (ou Heat Therapy) émerge de plus en plus comme une solution intéressante dans ce cadre.
Physiologiquement, il a été démontré que la thermothérapie fonctionne selon les effets suivants (1) :
- Augmentation de la température de la peau et du muscle
- Accélération du flux sanguin et du métabolisme grâce à une meilleure oxygénation.
- Réduction de la douleur, amélioration de la cicatrisation et de l’élasticité
La heat therapy peut s’appliquer de manière superficielle (packs de chauds, sauna, paraffine, …) mais également de manière profonde, à travers des appareils capables de créer une diathermie par ondes courtes, micro-ondes ou courant à très haute fréquence (par exemple la tecarthérapie Winback)
Grâce à l’augmentation de la température des tissus qui va générer une vasodilatation (2), le flux sanguin va être augmenté dans les tissus touchés (3). Plus de nutriments et d’oxygène vont ainsi être apportés sur cette zone, le métabolisme va être augmenté, ce qui va favoriser sa cicatrisation.
Des études ont démontré que la thermothérapie offre des vertus antalgiques, favorise la cicatrisation et a un impact positif contre les courbatures (ou douleurs musculaires d'apparition retardée). Dans le cadre de la régénération musculaire (par exemple à la suite de lésion myo-aponévrotique), l’utilisation d’un Heat Stress peut s’avérer plus performant que la cryothérapie, car il offre des effets positifs sur la masse musculaire, le contenu protéique, la taille de la fibre musculaire et la réduction de la fibrose. L’utilisation de la chaleur est également efficace pour améliorer la récupération et limiter l'atrophie musculaire (4).
Ces effets sont en partie sont dus à la régulation de gènes impliqués dans l'hypertrophie musculaire et de gènes qui contrôlent l'atrophie musculaire. Par ailleurs, l’augmentation doit atteindre 40°C en phase aigüe au niveau musculaire pour permettre d’en tirer des effets bénéfiques (5).
Bibliographie et études
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